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Construire des voies de contournement et des déviations.

Les voies de contournements et déviations permettent, dans une logique d'aménagement du territoire, de répondre à des problématiques de sécurisation d'itinéraire, de niveaux de trafics importants, de prépondérance du trafic de transit sur le trafic local ou bien d'amélioration du cadre de vie ou de modification du contexte urbanistique...

Ces projets conséquents sur les plans financiers et techniques nécessitent des délais d'études importants et des autorisations administratives et environnementales. Les études sont réalisées par les services du Département ou par des bureaux d'études spécialisés. Ils sont conçus en concertation avec les élus des territoires, les habitants, les riverains et le grand public.

Ils comprennent parfois des ouvrages importants, qu'il s'agisse de points, de murs de soutènement ou de remblai de grande hauteur.

Le Département met en oeuvre au stade de la conception de ces projets une démarche de développement durable avec l'application de la logique ERC ( Eviter, Réduire, Compenser). Les mesures d'évitement s'envisagent au niveau de la conception en privilégiant un maximum les solutions qui évitent les impacts. Lorsque les impacts ne peuvent être évités, des dispositifs de réduction sont mis en oeuvre, tels que des écrans acoustique par exemple pour réduire les nuisances sonores pour des riverains.

Si des impacts résiduels demeurent ou si des impacts ne peuvent être ni évités ni réduits, le Département met en place des actions de compensations. A titre d'exemple, des mesures de compensation sont en place depuis 2015 sur la commune de Viven pour assurer, entre autres, la préservation de la Barbastelle d'Europe (espèce de chauve-souris) dans le cadre d'une prestation confiée à la CDC biodiversité, en lien avec des propriétaires et exploitants agricoles.

Le Département s'investit également dans une démarche volontariste de préservation des ressources naturelles en favorisant, pour la construction, l'utilisation de matériaux recyclés et de technique de traitement en place des matériaux.

Afin d'améliorer sa connaissance de l'évolution dans le temps de certains matériaux recyclés, le Département procède à des suivis de l'évolution de ces matériaux et de leur composition physico-chimique (exemple du suivi des mâchefers d'incinération mis en place en remblais sur le chantier du Hauban Nord Ouest).

Par ailleurs, ces chantiers importants font l'objets d'un suivi environnemental particulier avec désignation d'un prestataire externe en charge du suivi environnemental du chantier et responsables du respect des milieux.

Les travaux s'élèvent à plusieurs millions d'euros avec des durées de chantier de plusieurs années.