Soutenir les agriculteurs et promouvoir une alimentation saine et locale sont des engagements de longue date du Département et des axes importants pour accompagner la transition agro-écologique.
Solidaire du monde agricole, le Département est résolu à l’accompagner et à le soutenir dans les défis à relever, entre réduction des gaz à effet de serre, fragilisation de la ressource en eau, changement climatique et évolution des modes d’alimentation. Ce soutien se matérialise par des actions pour valoriser ces métiers indispensables, préserver l’activité pastorale ou encore expérimenter de nouvelles pratiques agricoles pérennes.
Alors que le nombre d’exploitants agricoles ne cesse de diminuer, le Département partage également avec les EPCI du territoire la volonté de soutenir l’installation de jeunes agriculteurs et la conversion agro-écologique des exploitations agricoles.
Enfin, par sa compétence d’aménagement foncier, le Département met en place des outils pour conserver le foncier agricole nécessaire à la souveraineté alimentaire.
La question agricole est indissociable de celle de l’alimentation. C’est pourquoi le Département poursuit ses actions en faveur des circuits courts et des produits locaux avec le dispositif Manger Bio et Local 64. Le principe ? Mettre en relation les établissements de restauration collective (collèges, Ehpad, établissements pour personnes en situation de handicap, écoles, crèches, foyers de protection de l’enfance...) avec les producteurs locaux afin d’offrir des débouchés aux agriculteurs et donner le goût d’une alimentation saine au plus grand nombre. Devenu une référence nationale en matière d’approvisionnement local et de qualité pour la restauration collective, le programme n’a cessé d’essaimer, fédérant toujours plus d’établissements et de producteurs, qui se retrouvent chaque année lors de temps d’échanges.
Témoignage
« Moi qui viens de la restauration collective, j’ai été très agréablement surpris de voir l’engouement du Département pour le bio et le local. C’est un gage de qualité et un retour à ce qui fait l’essence de notre métier de cuisinier. Avec la loi Egalim, c’est une cuisine nouvelle qui apparaît. Cela fait appel à notre savoir-faire de cuisinier pour initier les enfants à une cuisine plus végétale et plus locale. Cela a un coût, mais on a tellement de beaux produits à mettre en avant et à faire aimer aux enfants. » Stéphane Maille, chef du restaurant du collège Marguerite-de-Navarre à Pau
