Jean-Jacques LASSERRE, Président du Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques, a souhaité réunir les différents acteurs des métiers de l’autonomie (centres de formations et employeurs) le lundi 23 novembre dernier afin de lancer les assises des métiers de l’autonomie. L’objectif de ces assises est d’engager une démarche ambitieuse, collective et innovante autour de l’attractivité des métiers du service à la personne. Des premières pistes de travail et un calendrier commun ont été adoptés.
26 810 actifs concernés par les métiers de l’autonomie en Pyrénées-Atlantiques
Le secteur sanitaire et social pèse de façon significative dans le paysage de l’emploi dans les Pyrénées-Atlantiques puisqu’il représente 11% des actifs occupés, soit 29 810 actifs. L’économie liée à ce secteur représente un enjeu particulièrement fort pour les années à venir puisqu’elle s’appuie sur un besoin humain durable et non délocalisable.
Pour autant, on note un manque d’attractivité majeur des métiers du secteur qui se traduit par des difficultés de plus en plus importantes constatées en matière de recrutement et de fidélisation des professionnels, ces métiers du médico-social étant souvent perçus comme des métiers difficiles et pénibles tant physiquement que psychologiquement.
La crise sanitaire que notre pays traverse actuellement a accentué davantage encore la tension existante sur ces métiers.
Une démarche novatrice et collective
C’est dans ce contexte que le Département a souhaité initier une démarche ambitieuse, collective et innovante afin de redonner de l’attractivité aux métiers des services à la personne.
Complémentaire de l’action de l’Etat et des initiatives qui ont pu être prises au niveau local, elle vise à dégager rapidement des pistes d’actions concrètes et à pérenniser un dispositif de formation et de recrutement permettant d’envisager les années à venir de façon plus sereine dans ce domaine.
Ainsi une première réunion dénommée « Assises des métiers de l’autonomie » a eu lieu en visio-conférence avec l’ensemble des partenaires de la filière regroupant l’ARS, Pôle Emploi, les réseaux des structures médicaux-sociales, les organismes de formation et le Conseil départemental ce lundi 23 novembre.
Elle s’est traduite par un constat partagé de la situation et une volonté d’agir ensemble au travers la constitution de quatre groupes de travail :
- La communication autour des métiers du médico-social
- Les leviers de recrutements / remplacements
- L’apprentissage et la formation initiale
- L’accompagnement des parcours professionnels
Ils se réuniront dès le mois de décembre pour un rendu des travaux et des propositions concrètes fin janvier. La formalisation et l’effectivité du plan d’action sont prévues dès le mois de février. Un comité de pilotage sera constitué avec les partenaires pour suivre sa mise en œuvre.
C’est donc ensemble et mobilisé que le Département souhaite voir engager ce travail qui doit permettre de garantir la qualité du service public effectué au quotidien par ces professionnels auprès des plus fragiles mais aussi d’améliorer la qualité de leurs conditions de travail.
